A coup de 49.3, le gouvernement a fait passer la gestion de cette caisse de retraite complémentaire du secteur privé sous l’égide de la Sécurité sociale. De quoi déclencher l’ire de nombreux députés et du Medef, qui redoutent que les confortables réserves de
l’Agirc-Arrco viennent renflouer un système général en déficit
L’État va-t-il « taper » dans la caisse du très fructueux régime complémentaire de retraite Agirc-Arrco fort de 70 milliards d’euros de réserve ? C’est en tout cas l’inquiétude d’une quinzaine de parlementaires qui ont rallumé une banderille ce samedi dans les colonnes
du Journal du Dimanche, estimant que le gouvernement veut se servir d’un régime privé bien géré pour faire face « au déficit persistant des comptes sociaux ».
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